La notion de liberté
Nous pouvons voir que les concepts se suivent et n’ont parfois aucune cohérence dans le récit. Nous pourrions prendre cela pour de l’incompétence mais bien au contraire il n’en est rien. Tout ceci est parfaitement calculé par nos politiques car ne l’oublions pas, nous sommes face à des champions de la communication. Ils sont tellement fort dans ce domaine que bien souvent on peut observer une très grande faiblesse politique. Ma grand-mère disait : « La culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étale ». Et bien c’est tout à fait le cas de nos gouvernants actuels, mais sur le plan politique. Leurs connaissances politiques sont tellement faibles voire ridicules, qu’ils étalent le peu qu’ils ont à travers de la communication.
Nous voilà donc face à un président, qui ordonne un « couvre feu ». Mais attention pas n’importe quel couvre feu, nous ne vivons pas dans un conflit armé et militaire. Il nous présente ce qui est inédit dans le monde de la médecine un « couvre feu sanitaire ». Comprenons bien que le risque n’est pas de se prendre une bombe sur la tête ou une balle d’un patrouilleur, non le risque est un virus.
Mais de quel virus parlons nous exactement ?
Certains répondrons immédiatement qu’il s’agit du Covid, mais en fait, il n’en n’est rien. Ici le virus c’est celui du pouvoir. Car ce que nous devons voir en premier lieu, c’est ce besoin pour ce dirigeant d’affirmer encore et toujours sa place de chef. Depuis le début de son mandat, Macron, ne cesse de revendiquer son pouvoir, son statut. Un coup « Jupiter », un coup « c’est moi le chef ». Serait-ce le signe de sa jeunesse ou de son manque d’expérience politique ou peut-être son illégitimité dû à la faible participation citoyenne lors de son élection ? Autant de questions qui nous mènent à ce jour d’octobre 2020 où il déclare l’état d’urgence sanitaire pour la seconde fois et qu’il ordonne un couvre feu que nous pourrions finalement qualifier de politique.
Il est intéressant d’entendre l’ambiguïté de son propos qui est parfaitement contrôlée. Nous voilà face à quelqu’un qui vient opposer solidarité à liberté. Ce défaut de langage n’en est pas un, dans le sens où c’est l’individualisme qui est confondu avec la notion de liberté. Nous voilà donc avec des éléments de langage qui sont piochés dans une forme de philosophie, pour en faire une réalité communicationnelle.
A aucun moment vous n’entendrez une vérité froide, objective et scientifique sortir de sa bouche car la politique, et pas seulement pour Macron, par nature, adopte une réalité subjective pour sa survie.
C’est ainsi que nous voyons sa « belle-fille » venir nous faire une leçon de morale et de droit sur une radio française, nous disant que « ces mesures sont justes » et que « le premier des droits est de vivre et que la liberté consiste à faire ce qui ne nuit pas à autrui. » Pourtant cet argument n’a aucune valeur et s’auto-invalide, car priver de liberté est en soi, une nuisance pour autrui.
Nous ne pouvons pas être d’accord pour sacrifier un peu de liberté même sur un temps court comme ils aiment à le dire. Car accepter cela revient à dire que nous n’en avions pas besoin et que nous sommes près à vivre dans ce sacrifice dans le futur. C’est comme donner une jurisprudence à nos dirigeants actuels et futurs, en leur faisant comprendre qu’ils peuvent nous donner comme nous prendre notre liberté à tout moment.
La liberté n’est pas négociable, pour reprendre le premier article des droits de l’homme, « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Cela comprend le droit de vivre et le droit d’être libre. Pour que cet article puisse voir le jour des millions de français ont versé leur sang afin que soit aboli le pouvoir total du despote. Dans les deux dernières grandes guerres que nous avons chacun vécu au sein de nos familles, c’est cette valeur de liberté qui a été la motivation de nos aïeux à nous défendre. Vous seriez donc prêt à sacrifier votre liberté tout en sachant que vos parents ou vos grands-parents ont payé de leur vie pour que vous puissiez naître libre ?
Le mal qui ronge cette société c’est l’individualisme que le marché a instauré comme norme, c'est cette quête de l'argent et de la consommation. Et le premier exemple de cet individualisme, de ce mal réside à l’Élysée. Lui qui parle de solidarité mais qui divise son peuple. Lui qui veut bafouer une valeur aussi forte que la liberté pour du pouvoir politique. Lui qui affame les pauvres pour donner à ses amis riches (qui lui ont permis d’être à sa place).
Il ose parler d'une nation que doit être solidaire alors cette nation solidaire existe et a toujours existé dans notre société. Seulement lui et ses ministres sont tellement hors-sol qu'ils ne s'en aperçoivent pas.
Combien de grands-mères et de petites mains ont cousu des masques et des blouses pour le personnel soignant quand il y avait « pénurie ». Ces initiatives n’ont jamais été dictées par le gouvernement, bien au contraire ce sont des initiatives citoyennes de solidarité qui ont vu le jour sur le besoin de venir en aide dans un moment de difficulté. Ont elles été remerciées par le président solidaire ou par un de ses ministres ? Non bien évidemment !
Combien de personnes se sont mobilisées pour permettre au personnes âgées de ne pas se retrouver isolées pendant le confinement. Ont elles été commandées par les gouvernants pour cette initiative solidaire ? Non bien évidemment !
Combien de personnes donnent de leur temps tout les jours et depuis des années, aux sans abris, que ce même président a abandonné, lui qui voulait les sauver de la rue dans ses promesses de campagnes. Ces personnes sont-elles commandées pour ce don de soi, par Mr Macron ? Sont-elles remerciées pour leur solidarité ? Non bien évidemment !
Les français peuvent être fiers ! Les Français sont libres de naissance car c'est un droit et solidaire par nature car c'est ce qui a construit la société dans laquelle Macron vit, il n’y a pas d’amalgame possible !
Les français n’ont pas à se soumettre à des mesures prises par des communicants qui ne pensent qu’au pouvoir et à l’argent et qui n’y connaissent rien à leur peuple et à leur besoin.
Nous sommes face à des personnes qui ont pris la France pour une start-up et qui jouent aux petits managers zélés. Si vous les écoutez ils vous demandent de faire des efforts et quand vous ferez ces efforts, ils vous demanderont d’en faire encore plus et ça ne sera jamais suffisant, alors que eux n’en font aucun.
Ils vous presseront encore et encore jusqu’à ce que vous n’ayez plus de jus et que vous tombiez dans une dépression ou un burn-out avec une issue triste et fatale !
La liberté est un bien précieux, accepter de la perdre un peu même sur une petite période, c’est s’assurer de ne jamais la revoir.
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