L’importance de la proximité sociale.
Dans un temps comme celui que nous vivons en 2020, où la distanciation sociale devient une sorte de norme imposée par la politique, nous pourrions nous poser la question du contraire. Pourquoi donc la distanciation sociale n’était pas la norme pour l’être humain ?
Si ce n’est la politique qui la instauré, la proximité sociale a été voulu par la nature. L’idée de l’ermite vivant reclus loin de la population, est disons le, vu comme une vertu par certains mais s’apparente en vérité plus à un trouble mentale. La société se construit sur une proximité sociale, cela va du groupe qui crée un peuple au couple qui crée la vie.
Cette proximité est composé de plusieurs niveaux elle va du croisement des regards, au serrage de main, du baisé à la pénétration sexuelle.
Mais pourquoi donc, autrement que pour créer une société, avons nous besoin d’en arriver à nous toucher et même plus ?
La raison vient du fait que nous sommes des êtres d’affects et que nous sommes aussi des êtres microbiens.
Le touché nourrit l’affect et rassure, il nourrit aussi le monde microbien que nous hébergeons. Ce monde microbien contribue à notre survie. C’est celui qui nous permet de nous alimenter et de pouvoir résister aux agressions environnementale.
Ce que le touché permet déjà, s’amplifie avec le baiser. Notre salive contient 10 à 1000 millions de bactéries par millilitres, on y compte plusieurs centaines d’espèce dont 60 % ont déjà été cultivés. Le baisé peut transmettre 278 sortes de virus et bactéries. Le baisé c’est une rencontre microbienne qui va contribuer à créer un écosystème familiale.
L’importance de cette rencontre microbienne est de permettre à l’être vivant de s’adapter aux changement que la nature propose, cela constitue notre système immunitaire qui va jouer un rôle de régulateur et d’adaptateur. Avec les mesures politique et « sanitaires » imposées, nous voilà donc dans le sens contraire de ce que la nature nous a offert, pour nous adapter et nous réguler.
Notre psychologie, nous l’avons vu, a besoin pour nourrir l’affect de cette proximité. Elle entretien l’importance d’appartenir à un groupe social, celui qui va nous protéger, celui qui va nous amuser, celui qui va nous soigner, celui que l’on pourra aimer. Les personnes âgés dans les Ehpad sont mortes dans l’isolement de ce groupe social dans lequel elles ont évolué et qu'elles ont contribué à construire. La caresse d’un proche, le sourire des petits enfants, les baisés de leur moitiés, l’impossibilité de voir les expressions des soignants dissimulés sous des masque, tout cela, dont ont les a privé pour les « protéger ». Ils ont été protéger de quelque chose d’invisible et sont morts de ce qu’ils ne pouvaient plus voir, ni sentir.
Nous pouvons imaginer ce que la distanciation, le port du masque aura comme conséquence sur les enfants, qui sont dans la construction de leur monde microbien et de leur monde mental.
Comme nous avons pu le voir, lorsqu’on casse cette proximité, on se met aussitôt en danger, car si l’être humain s’est construit au fil des siècles et à pu évoluer, c’est grâce à la proximité humaine et microbienne.
La distanciation sociale, c’est la mort de la société, c’est la mort de l’âme, c’est le refus de la vie.
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